De Mota à El Toboso et de l’enchantement de ce petit village.

Nous retrouvons la ruta de Don Quichote sans problème : il traverse l’autoroute, passe à coté des mines. Le reste du chemin se fait sans histoire dans la campagne.

El Toboso en vue

El Toboso en vue

Nous arrivons suffisamment tôt à El Toboso pour pouvoir dîner au restaurant « Meson la Noria » à coté de la maison de la Dulcinée. Le repas copieux est un régale. Leur agneau (cordero) a un goût et une tendresse incomparable par rapport à celui en Belgique

Puit

Puit

Puit 2

Puit

 

Le pressoir

Le pressoir

Le restaurant La Noria

Le restaurant La Noria

Le jardinet

Le jardinet

El Toboso

El Toboso

Casa la Torre, le patio

Casa la Torre, le patio

Casa de la Torre

Casa de la Torre

El Toboso n’est pas un si petit village : la monumentale église de Saint Antoine du XVIIème siècle, deux couvents imposants et la maison de Dulcinée,Dame des pensées de Don Quichotte, est une maison seigneuriale. Dans cette maison, le rez-de-chaussée était destiné aux communs :la cuisine, un énorme pigeonnier, le moulin à huile et le gigantesque pressoir. L’étage comportait successivement: la salle de séjour, la chambre du seigneur qui s’occupait de la gestion de ses domaines et de la guerre, et en dernier lieu celle de l’épouse dont les activités se limitaient à la broderie et aux enfants.

Le couvent de la Trinité du XVIIème siècle impressionne par son austérité. Il abrite un musée de peinture de l’école espagnole de la même époque.

Le petit musée de Cervantes abrite des éditions de Don Quichotte de tous les pays du monde entre autre une édition japonaise avec ses dessins. J’ai remarqué aussi une édition illustrée par Dali.

A proximité du couvent des franciscains de l’époque renaissance du XVIème siècle, un charmant jardinet avec la statue du poète frederico Garcia Lorca qui a dirigé une troupe ambulante qui interprétait des intermèdes de Cervantes.

La « Casa de la Torre » où nous logeons est une superbe maison traditionnelle meublée avec beaucoup de gout avec des meubles régionaux d’époque. A l’intérieur, le patio récolte les eaux de pluie, comme dans une maison romaine, il est entouré de galeries et de corridors avec des colonnes de pierre et de bois. C’est dans cette demeure que fut créé l’opéra de Dulcinée del Toboso par Luis Tierro Jimenes.

Carte 714 II,:688 IV