Jusqu’à Les Cars, ce n’est que de la route, d’abord tranquille puis une départementale….
A Flavignac nous découvrons une petite église avec son trésor dont un superbe reliquaire en émail de Limoge.
Le petit magasin à coté de l’église vend des produits locaux. On peut y boire de la bière ou un jus de pomme local.
A Les Cars, nous découvrons le château en ruine et quelques maisons anciennes. L’église d’origine romane, avec son trésor: un reliquaire serti de pierre semi précieuses offertes par les paroissiens qui voulaient garder la relique dans leur église car l’ancien reliquaire est au musée.
Nous profitons du petit restaurant qui fait également hôtel.
L’après-midi nous quittons les routes pour marcher en sous-bois.
A Châlus, nous logeons à l’hôtel du centre tenu par des anglais. Il est propre et calme. Notre chambre donne sur le jardin.
Curieusement, il y a deux châteaux.
Le premier dénommé Châlus Chabrol, avec son grand donjon sur un promontoire, c’est de là que Richard Cœur de Lion reçu la flèche qui lui fut fatale.
L’autre dont la tour est tombée en ruines appartient à la famille Maulmont
Le lendemain nous passons une journée agréable en traversant les forêts de châtaignier.
Nous passons d’abord, le long du lac des forges.
A Firbeix, nous devons traverser la nationale. En haut du village , il y a moyen de trouver un bar restaurant.
Au niveau de Saint Pierre de Frugie, nous négligeons les marques pour passer par le village: il est superbe avec sa petite église romane au chœur octogonal.
Nous y découvrons un petit restaurant tenu par un jeune couple. L’épouse d’origine asiatique cuisine des plats succulents.
Nous terminons le trajet par la départementale.
A Sainte Marie, il y a le gîte des cloches mais nous préférons continuer jusqu’à la Coquille dont on voit déjà le clocher.
Le refuge des pèlerins est déjà complet. Ils sont 10 en tout; des hollandais , des belges néerlandophones, un français de l’aube et un allemand. Nous allons loger à l’hôtel restaurant les voyageurs.
Le lendemain, nous passons une agréable journée en marchant à travers bois.
Nous arrivons à Thiviers assez tôt. Nous logeons à l’hôtel de France et de Russie: les russes au 19 ème siècle affectaient particulièrement l’endroit pour sa production de truffes et de foie gras .
Le village est complètement désert et le soleil darde ses rayons dans ses rues étroites nous crevons de soif.
L’église
Je rencontre à l’église un monsieur qui peut mettre le tampon sur nos crédential. Tout en nous offrant un jus d’orange à boire dans la sacristie, il nous dit avec beaucoup d’émotion qu’il regrette de ne pas être au Portugal. La-bas, c’est un jour de fête: celle de la Vierge de Fatima( 18 mai). L’église est très belle et garde quelques vestiges romans: chapiteaux historiés sur les colonne du transept, croix des templiers sur les pilastres.
La porte latérale est aussi romane
En sortant on tombe sur le château privé de Vaucocour.
La vile respire l’ennui et la moitié des commerces est fermée définitivement. Le soir, pour notre repas nous nous rendons au seul établissement ouvert le dimanche et 7 jours sur 7: l’entrecôte
Aujourd’hui, changement de décor: les forêt de châtaignier est remplacée par des bois de chênes avec plus de cultures de céréales et des vergers de noyers. Les cerises sont déjà mûres et délicieuses.
A un détour du chemin nous surprenons un lièvre.
Avant d’arriver à Négrondes nous dînons dans une pizzeria au bord de la nationale.
A Sorges , nous découvrons l’église Saint Germain qui fut d’abord romane mais qui fut fort remaniée au 16 ème siècle ce qui lui donne un aspect hétéroclite.
Les vitraux sont montés avec des techniques modernes ainsi que le chemin de croix en laiton brossé.
Nous sommes en plein pays de la truffe( musée)
Nous logeons chez Monsieur et Madame de Segonzac dans une très belle gentilhommière au milieu d’un parc.
L’endroit est très reposant
Le lendemain, le parcours vers Périgeux ne correspond plus à celui de notre livre , nous devon faire confiance au fléchage.
Nos pas nous mènent à la rue Saint Front, dans le centre historique de Périgeux, à 200 m de la cathédrale but du pèlerin.
La cathédrale, superbe construction du XII ème siècle avec ses 5 coupoles a été restaurée au XIX ème siècle par Claude Abadie qui s’en inspira pour construire le Sacré Cœur de Paris.
L’intérieur fait penser à une église byzantine avec son plan en forme de croix grecque.
La vielle ville est un dédale de ruelles bordé de maisons anciennes du moyen-âge à la renaissance.
Là, nous ne sommes pas loin de l’office du tourisme. Il est temps de trouver un logement. Ils nous renseignent Monsieur et Madame Voisin , un vieux couple très sympathique qui accueille les pèlerins. Nous avons été enchantés de leur conseil car nous avons été accueillis avec beaucoup de gentillesse.
C’est la fin de notre périple pour cette année car nous sommes invités à un mariage en Bretagne.
Le lendemain nous visitons l’autre partie de Périgeux qui vaut la peine d’être vue car elles comporte des vestiges plus anciens datant de l’époque romaine et du début du moyen-âge
La première cathédrale romane de Périgeux: Saint Etienne de la cité construite sur l’ancien temple de Mars.
La nef Tombeau du XII ème siècle de Jean d’Asside évêque de Périgeux
L’amphithéâtre romain récupéré en parc
Au III ème siècle suite à des invasions de la cité, la population se replie derrière des remparts construits par remploi d’éléments des monuments de la ville romaine.
Tour de Vesonne: vestige du temple gallo-romain
Le domus Vesunna est devenu un musée très didactique.
On peut facilement s’imaginer dans quelle luxe les patriciens vivaient à l’époque.
Notre retour fut très chaotique: arrivés à Limoge, pas de train pour Paris à cause d’une grève locale. Nous avons été obligés de louer la dernière voiture qui restait pour pouvoir arriver à heure et à temps au mariage en Bretagne.