Nous avions prévu de partir d’Hendaye en traversant la Bidasoa avec la navette pour Fontarabia( ou Hundarribia) en fin d’après-midi. loger là bas puis partir tôt le matin.
Ses rues animées: Un bon restaurant
Ses fortifications:
Mais cela ne s’est pas passé comme ça. Suite aux attentats de Bruxelles et de Paris, nous étions refroidis pour prendre le train ou l’avion. Pour une fois nous traverserons la France en voiture pour la parquer dans un endroit tranquille près d’hendaye. A Biriatou, il y a un bel hôtel avec un grand parking où nous pourrons laisser la voiture en sécurité.
Au grand matin nous appelons un taxi pour nous déposer à Irun au début du chemin à la chapelle St Jacques.
Nous montons au sanctuaire de ND de Guadalupe
Nous suivons les flèches jaunes qui suivent les crêtes puis nous descendons par des escaliers au port de Pasaia de Donibane où il y a un bar restaurant et un refuge pèlerin qui n’ouvre qu’à 16 heure
Nous prenons la navette qui traverse le bras de mer.
Il faut ensuite tout remonter par des escaliers jusqu’au phare puis suivre la corniche. Le chemin est long mais superbe.
C’est au dernier détour que nous découvrons San Sebastian, très luxueuse et coquette station balnéaire avec ses deux plages séparées par le mont Urgull.
Nous logeons du coté de la plage Concha à l’hostal Baia très propret.
Le lendemain, nous nous rendons vers Orio.
La journée commence bien: il y a un soleil radieux. Nous n’arrivons pas à nous détacher de San Sebastian: ses plages sont tellement belles.
Nous essayons de prendre le funiculaire mais il ne démarre qu’à 11 heure. Nous faisons l’ascension du mont Igueldo avec beaucoup de marches d’escalier.
L’ancien chemin dallé assez casse-cou qui n’arrête pas de monter et descendre.
Nous sommes contents d’arriver surtout qu’après avoir tout descendu pour passer sous l’autoroute, il a fallu tout remonter jusqu’à l’ermitage St Martin: charmante chapelle du XIIIème siècle au milieu des champs.
Nous logeons à l’albergue St Martin où nous sommes chouchoutés et cerise sur le gâteau: nous pouvons manger à 19 heure 30. L’endroit est très reposant avec une belle vue sur la vallée.
Nous repartons sous la pluie.
Orio est un petit village de pécheur avec ses vieilles maisons blasonnées du XVIème siècle.
Nous traversons la rivière par le pont puis nous la suivons.
Nous remontons dans le vignobles de Zarautz. De là haut, nous pouvons contempler la longue plage de Zarautz frangée par les vagues.
Nous traversons l’ancienne ville
Torre Luzea L’église médiévale Santa Maria la Real
Nous suivons la route en corniche jusqu’à Getaria petite ville très animée où nous prenons notre repas.
Puis nous remontons jusqu’à Askizu au milieu de son vignoble. Le village est très pittoresque avec de belles vues sur la côte.
Nous logeons à l’auberge Agote Aundi, très tranquille.
Nous commençons la journée par une descente de 3 km jusqu’à Zumaia où nous nous achetons un sandwich.
Puis nous entamons la remontée
Nous traversons une belle campagne pleine de sérénité.
Au niveau d’Elorriaga, on a la possibilité de prendre la GR121 qui suit les falaises.
Le chemin est plus court mais les montées et descentes sont raides. a ne faire que par beau temps car certains passages sont aériens. Ce parcours nous permet de découvrir les falaises caractéristiques du géopark de Deba: plissements verticaux survenus suite au soulèvement des Pyrénées lors de la collision entre l’Europe et l’Afrique.
Arrivés à Deba, un ascenseur nous épargne encore une pénible descente par des escaliers.
Nous logeons à l’hôtel Aisa Kresaia. Notre chambre donne sur la plage et cerise sur le gâteau, il y a un SPA à l’eau de mer: rien de tel pur masser nos muscles endoloris. Bon rapport qualité prix.
Le lendemain, nous allons beaucoup monter et je vais subir la mauvaise humeur de Jean-Luc qui veut prendre le bus car nous ne trouvons rien pour loger à Makina. Finalement, nous trouvons un refuge privé à la meson rural Intxauspe et ils viennent chercher les pèlerins.
La montée est raide jusqu’à l’ermitage Santo Christo del Calvario peu avant Olatz.
En chemin, nous trouvons une nouvelle auberge pour pèlerins. Ils nous offre un verre de cidre avec beaucoup de gentillesse. Tout le monde est en émoi car une jeune allemande a rencontré un exhibitionniste. La police est là et insiste pour qu’elle fasse une déposition.
La propriétaire nous propose de nous déposer au col ce qui nous épargnera une rude montée.Elle voit que Jean-Luc est fatigué. Là-haut, nous sommes encore à 12 km de Makina. Le chemin monte et descend en faisant une large boucle dans la montagne pour terminer par une belle descente.
Curieusement, la statue de Saint Michel est blottie sous deux rochers.
Nous observons de nombreuses maisons tours qui protégeaient les familles qui se querellaient.
Le soir , nous retrouvons les pèlerins au restaurant en face du refuge. Nous invitons un irlandais accompagné d’une allemande de venir dormir dans notre refuge car celui des pèlerins est plein.
Nous suivons le conseil de nos hôtes pour raccourcir la route qui est trop longue.Nous monterons jusqu’à Muntibar puis prendrons un bus jusqu’à Gernika.
Le chemin est très beau: il longe la rivière à travers bois.
Première halte à Bolibar, ville natale de Bolivar, libérateur de la Colombie.
Nous montons ensuite vers le monastère de Cenarruza, lieu de toute beauté. Il y a moyen d’y loger.
La descente vers Munitibar est assez difficile mais ils sont en train de refaire le chemin.
A Munitibar, le restaurant ,La Taverna, en face de l’arrêt du bus, sert un repas délicieux et copieux.
Nous mettons à profit notre arrivée tôt à Gernika pour visiter ce qui reste de la ville bombardée le 26 avril 1937.
La visite du musée de la paix est très émouvante. On assiste aux dernières heures de Gernika et aux témoignages des survivants car les bombardements touchèrent surtout les civiles le jour du marché. Comme par hasard, l’usine d’armes Astra fut épargnée ainsi que le pont.
Nous visitons aussi le musée d’Euska Herria: belle collection de cartes et démonstration de la culture basque.
Nous logeons à l’hôtel Bolina mais il y a moyen de trouver mieux. Nous ne mangeons pas au restaurant: la vue des tapas flasques sur le bar ne nous tentent pas.
Le chemin vers Lezama est une longue montée à travers bois.
A makieta,il y a un refuge pour pèlerin qui ouvre à partir de 3 heures de l’après-midi
a partir de Goicoelexalde, on ne fait plus que de la route.
Lezama est une ville sans intérêt.
La Casa rurale Matsa, quoique calme, est au-dessus du polygone industriel à 1 km de Lezama sous l’autoroute et le passage des avions. Nous nous y retrouvons seuls.
L’avantage de notre hôtel rural, c’est que nous avons gagne 1 km. L e chemin monte à 400 m d’altitude: le mont avril d’où l’on découvre la mer et Bilbao qui s’étend à nos pieds.
Notre descente nous conduit vers l’église de Nostra Senora de Begonia patronne de la Biscaia.
Un long escalier nous conduit au cœur historique de Bilbao, marqué par le moyen-âge et la renaissance, il comporte de nombreux témoignages de la belle époque.
La raison majeure qui pousse des milliers de touristes à s’y rendre est évidemment le musée Guggenheim. C’est déjà en chef d’oeuvre architectural conçu par Frank Gehry Il renferme une collection d’art moderne et contemporain absolument fabuleuse. L’exposition des cellules de Louise Bourgeois qui occupe tout un étage m’interpellent: elle met en « cellules « les objets les plus hétéroclites pouvant provenir de brocantes mis en valeur par des jeux de miroirs. J’ai aimé aussi l’exposition temporaire sur Paris début XX ème avec des œuvres de Delahaye, Miro, Picasso, Braque, Chagall( le soldat au bar)….
L’édifice est composé d’une série de volumes interconnectés ,les uns de forme octogonale et recouverts de pierre calcaire, les autres courbés, tordus et revêtus d’une peau métallique en titane d’une épaisseur d’1/2 mm comme des écailles de poisson. Les volumes se combinent avec des murs en rideau de verre.
L’atrium est le cœur du musée a une hauteur de 55 m environ. Les 3 niveaux des galeries s’organisent autour de celui-ci et s’interconnectent par un système de passerelles curvilignes suspendues au plafond., d’ascensseurs vitrés et de tours d’escaliers.
Nous logeons à l’hôtel Bilbao Jardin d’un bon rapport qualité -prix
La ville est très animée:bars restaurants, boutiques à gogo. Heureusement que je ne sais rien mettre dans mon sac à dos..Nous retrouvons les pèlerins canadiens et allemands mais pas les autres.
Pour rejoindre Portugalete, on peut suivre la rive droite de la rivière. Nous allons la suivre jusqu’au musée Guggenheim. On y découvre plein d’œuvres d’art. De là nous avons choisi de prendre le métro pour éviter la traversée d’une suite de zoning industriels.
Les anciens quais