De Villarubia de las Ojos et de sa population de 4000 immigrés de l’est et d’Amérique du sud sur 10000 habitants, ville au demeurant encore viable.

De Bruxelles, il est difficile parfois de décider d’un itinéraire et celui-ci aurait pu se faire autrement si nous avions eu toutes les données en main. Je donnerai plus de détails dans le chapitre suivant. C’est donc tôt ce matin que nous prenons le bus de Daimiel. La ville semble agréable et il y a moyen de louer des vélos pour se rendre aux Tablas de Daimiel à 10 km.

En quittant Daimiel

En quittant Daimiel

 

Villarubia de Las Ojos est à 15 km par une petite route que nous avions décidé de suivre. Lassés de nous faire frôler par les voitures, nous la quittons pour prendre une piste qui finit par nous conduire sur les rives du rio Guadiana complètement asséché. Nous devons le contourner par la gauche pour atteindre le pont de la Maquina. Nous traversons des immensités de vignobles : la vigne pousse même dans la pierraille et le sable à force d’arrosages. Toutes les cabanes blanches qui émaillent la campagne sont des puits qui vont chercher l’eau dans la nappe phréatique, pas étonnant que la rivière soit complètement asséchée. Ces célèbres Ojos sont des affleurements des eaux souterraines dont le plus connu donne naissance au rio Guadiana à 12 km des Tablas de Daimiel.

Le rio Guadania

Le rio Guadania

Par une piste zigzagant à travers le vignoble nous finissons par arriver à Villarubia de los Ojos , ville assez populeuse peu orientée vers le tourisme. Arrivés affamés, un économiste roumain expatrié qui a échoué ici comme manœuvre, nous conduit à un restaurant pour nous ravitailler.

Villarubia de las Ojos

Villarubia de las Ojos

La place de Villarubia

La place de Villarubia

 

Logement : hôtel Molino

Cartes : 760 IV, 760 II, 737 IV