Nous avons plus ou moins l’intention de suivre les traces de Camilo Jose Cela, prix nobel de littérature espagnole, qui parcourut l’Alcarria à pied en 1946 tantôt en compagnie d’un vagabond, tantôt en compagnie d’un colporteur. Son ouvrage ”Viaje a La Alcarria” ne manque ni de saveur ni de piquant de par l’observation des moeurs des gens qu’il rencontre en chemin. Ce livre se déguste par petits passages, Camilo étant un fin observateur. Ce pays d’ailleurs était à l’époque beaucoup plus peuplé que maintenant. J’incluerai quelques unes de ses descriptions et poèmes en italique.

ALCARRIA C

Nous découvrirons successivement la région de Cifuentes, la Mer de Castille, Zorita de los Canes et Prastana

Romérie hybride

Romérie hybride

Céphalanthère

Céphalanthère

carduus marianus?

Huetos-Cifuentes

Cartes:513-1, 512-2, 512-4
Huetos est un joli petit village tranquille entouré de ses vignes et oliviers. A partir d’ici, le paysage s’adoucit avec une alternance de petits pitons rocheux, de vallons cultivés et de bosquets.

Huetos

Huetos

Ermitage San Jose

Ermitagre San Jose

La route nous conduit rapidement à Sotoca de Tajo où l’on retrouve la GR qui passe derrière l’ermitage saint Martin en longeant le Cerro del Castillo.

Sotoca de Tajo

Sotoca de Tajo

Un sentier bien marqué nous conduit à travers bois à Ruguilla qu’on découvre au tournant du chemin dans un panorama très pittoresque.

RUGUILLA

Ruguilla

Le petit village s’agglutine au pied d’un piton rocheux où préside l’ermitage de Santa Barbara. Le village de lui-même parle de sa splendeur passée: l’église paroissiale de Santa Catalina, ses fontaines baroques, la maison du tribunal de l’inquisition, et sa picota (pilori) au carrefour des quatre chemins. Dans les falaises environnantes sont creusées des grottes fermées par des portes cadenassées. C’est là que se conservent le vin, l’huile d’olive et les pommes de terre.

maison del'inquisition    _fontaine à Ruguilla    fontaine à Ruguilla

Maison de l’inquisition                                             Fontaines de ruguilla

Notre maison d’hôte: El Cerrao de San Jose est un peu à l’écart du village dans un enclos d’oliviers, chose rare dans la région où tout est ouvert. Cet environnement nous fait penser à la Provence. Notre hôtesse est d’origine française et son mari, apiculteur et cuisinier expérimenté est du cru. Vous auriez pû venir directement de Huetos, nous dit-il, le chemin part de l’ermitage San Jose. Ils mettent à notre disposition toute la documentation nécessaire à la suite de notre voyage, Nous recevons même le petit livret publié par l’association des communes des Embalse de Entrepenas et de Buendia: “rutas a pie, bicicleta y caballo entorno de los embases de Entrepenas y Buendia qui nous sera fort utile puisqu’il n’y a plus de GR.
Nous avions déjà trouvé de nombreuses routes publiées par le Club Alcarreno de montana dans la revue Henares Al Dia (www.henaresaldia.com).
Nous passons le reste de l’après-midi à nous ballader aux alentours. Quelle est notre surprise de découvrir dans ce jardin des Orphys jaunes et miroir.

El Cerrao de San Jose

El Cerrao de San Jose

Orphys miroir

Orphys miroir

Orphis lutea

Orphys lutea

La Picota des quatres chemins                               RUGuILLA

La picota au carrefour des quatre chemins          Ruguilla

Le lendemain, c’est sans sac que nous prenons le chemin de Cifuentes. La petite ville est construite sur les sources du Cifuentes au pied du piton rocheux où se trouve le château de Don Juan Manuel qui domine la ville. Don Juan Manuel, pour la petite histoire, était un grand seigneur, écrivain, auteur de chroniques, de romans de chevalerie, fin lettré, guerrier courageux et turbulant. (1282-1349)
C’ est une belle petite ville, gaie avec beaucoup d’eau, des femmes aux yeux noirs et des magasins bien assortis( à part que nous n’avons trouvé nulle part des cartes postales…)

chateau de Cifuentes

Château de Cifuentes

“La rivière Cifuentes naît sous les maisons mêmes. A peine sort-elle qu’elle actionne un moulin. La ville s’élève sur une source. Le Cifuentes est précoce, de peu de largeur, mais roule beaucoup d’eau et se jette dans le Tage à Trillo. Son cours n’a pas plus de deux lieues, mais son lit est abondamment empli, certainement beaucoup plus que celui de bien des rivières qui le dépassent en longueur. Dans son trajet si bref, le Cifuentes va de cascades en cascades. Il saute au moins cinquante fois au dessus des rochers. Une bande de canards domestiques se baigne dans la mare qui précède l’écluse du moulin. Il sont amusants; en guise de queue, ils ont une petite plume brillante et recourbée, une plume grise à reflets verts, bleus et rouges. Certains dorment sur le bord, debout ou couchés, la tête cachée sous l’aile. Quelques uns se promènent en picorant et d’une démarche balancée comme celle des marins. Le voyageur se penche par dessus la balustrade du pont, qui surplombe l’eau d’une aune et demi, et il leur jette des mies de pain. Les canards accourent avec empressement en battant des ailes. Ceux qui sont sur la rive, ceux qui dorment, se réveillent, s’ébrouent, regardent une seconde ce qui se passe et se jettent à l’eau eux aussi.”

la source du Cifuentes

La source du Cifuentes

La ville garde de son histoire des édifices intéressants de l’époque du moyen âge et de la renaissance et mérite une visite tranquille.
Nos pas nous conduisent d’abord au couvent de Nostra Señora de Belen avec son beau portique plateresque renaissance, puis débouchent sur la grand place du XVI ième siècle de forme triangulaire entourée de maisons à soportales typiques à la Castille. Malheureusement on y laisse garer les voitures. Celle-ci est dominée par l’église San Salvador à laquelle on accède de la place par un escalier monumental. Elle a été construite à la fin du XIII ième siècle par une favorite d’Alphonse le Sage, le roi savant; elle s’appelait Dona Mayor. Nous y avons surtout admiré la porte romane de Saint Jacques qui raconte le combat du bien contre le mal. Et oui nous sommes ici sur une étape importante du chemin de Saint Jacques, qui part de Valence. Il est dénommé la ruta de la lana.

la place de Cifuentes      couvent de Nostra Señora de Belen

Place de Cifuentes                          Couvent de Nostra Señora de Belen

“Dans l’église du Salvador, le voyageur admire une chaire de jaspe ou d’albâtre, une chaire qui est très belle et qui doit avoir une grande valeur. Elle est ornée de sculptures d’un travail très soigné, achevées par une tête à deux faces, comme celle de Janus, mais qui représente un visage de femme et un visage d’homme. Le curé raconte la dernière histoire de la chaire. _Après la guerre, comme elle avait disparu, je me suis donné bien du mal pour la retrouver. Enfin, je l’ai découverte à Madrid dans un musée. Tout d’abord, on ne voulait pas me la rendre, on m’en proposait une autre. Un jour, je suis parti avec un voisin et sa camionnette, je me suis planté à la porte du musée et je leur ai dit: “amenez-moi cette chaire, elle m’appartient.” Je l’ai chargée dans la camionnette et la voici. Ce curé est un curé vaillant, décidé, un curé sympathique et qui est fier de sa chaire. Aussi quand il l’a retrouvée, il l’a emportée et n’en parlons plus.”
Je note aussi à l’entrée du baptistère: un arc roman de style mozarabe.

la chaire de l'église San Salvador

La chaire de l’église San Salvador

porte de St Jacques    porte de St Jacques: les gentils     porte de St Jacques: les mauvais

Portail roman de l’église San Salvador

porte de St Jacques:annonce à Marie

Annonce à Marie

Donnant sur la même place, le couvent Saint Dominique de style maniériste qui abrite actuellement l’office du tourisme et un petit musée malheureusement fermé et il y a aussi la Casa de los Gallos qui nous impressionne par la taille de son écusson.

la casa delos Gallos: écusson                        couvent St Dominique

Écusson de la Casa los Gallos                        Saint Dominique
En passant par une ruelle étroite, nous longeons la viellle synagogue à deux étages. Plus loin l’hospital de Nostra Senora del Remedio avec son portique gothique. Du cloître, ne subsiste plus que sa colonnade s’ouvrant sur un jardin avec un amphithéâtre.

hospital Nostra Señora del Remedio

Hospital Nostra Señora del Remedio

La porte de la Sal est une partie intéressante subsistant de la vieille muraille: elle conduisait à la route de Saelices de la Sal où étaient exploitées des salines.

la porte de la Sal

La porte de la Sal

Nous quittons Cifuentes par le chemin de la Paleta qui passe à coté de la Fuente del Piojo et puis suit le rio à travers la campagne. “Bientôt, apparaissent à l’horizon les grands rochers isolés de forme arrondie appelés Tetas de Viana. Un peu plus tard, au sommet d’une pente douce, le voyageur aperçoit Gargolillos avec son clocher pointu et Gargoles avec son clocher carré. Quelques-uns nomment Gargolillos: Gargoles de Arriba et Gargoles: Gargoles de Abajo. Les deux se trouvent au bord du Cifuentes. Gargolillos est un peu à l’écart de la route au bout d’un joli chemin encadré de murs en pierres sèches et de ronces”.(on a vu surtout des ronces..

Les Tetas de Viana vues de Cifuentes

Les Tetas de Viana vues de Cifuentes

Après une heure de marche, Gargoles de Arriba apparaît sur les bords du Cifuentes à l’écart de la route.
Gargoles de Arriba est un petit village dont il y a peu à dire sinon son église paroissiale de style rural où subsistent quelques vestiges romans. Comme le temps a l’air de se gâter, nous prenons une piste à gauche qui nous ramènera rapidement à Ruguilla.

Vers Trillo

De bon matin, nous reprenons le sentier de Sotoca de Tajo. Près du petit lavoir, nous trouvons un sentier qui suit le Baranco de Ruguilla puis passe par l’Arroyo del estrecho. Nous longeons une propriété bien clôturée qui sert de réserve de chasse. C’est dans ce domaine très privé que subsistent les vestiges de l’abbaye cistercienne de Santa Maria de Oliva du XII ième siècle. La propriété fut achetée en 1934 par un riche américain W.R. Hearst qui la démonta pour la remonter aux U.S.A. Malheureusement ce Monsieur fit faillite et ces belles pierres sont éparpillées là-bas sans espoir de retour. Il ne reste ici que quelques fragments de son église et de son cloître visitables seulement avec un guide.

le lavoir de Sotoca de Tajo

Le lavoir de Socota de Tajo

Nous arrivons aux bords du Tage qui s’étire nonchalamment dans les bois. Nous suivons d’abord un bout de route puis un sentier de pêcheurs qui nous conduit au camping de Trillo. Le camping est relié par une passerelle au Balneario de Carlos III nouvellement rouvert. C’est là que nous avons réservé. L’utilisation de ces eaux riches en chlorure sodique, sulfates ferro-calciques et arsenico-calciques est connue depuis l’antiquité. “A l’auberge, en attendant le dîner, le voyageur cherche dans le livre que lui a offert Julio Vacas, à Brihuega ce que dit des eaux de Trillo Don Ramon Tome, traducteur du traité pratique de la goutte et auteur du traité des bains et eaux minérales qui termine l’ouvrage. Il relate le témoignage de Don Eugenio Antonio Penafiel, médecin de la dite ville_déjà cité par Don Casimiro Ortega dans sa relation sur les eaux_ au sujet du Baron de Mesnis, premier lieutenant des gardes wallonnes. Le cas de cet homme est curieux, car on le vit arriver complètement perclu à Trillo, et après avoir bû pendant quelques jours les eaux mélangées à du sérum de chèvre, il se trouva beaucoup mieux et put rejoindre la cour, complètement réconforté, ajoute le chroniqueur. Ceci se passait en 1768.”

le Tage

Le Tage

le Balneario de Carlos III

le Balneario de Carlos III

Nous sommes en pleine forme, et décidons d’aller manger à Trillo. La petite villle grouille de monde et les restaurants sont pleins. Nous apprendrons par la suite que la centrale nucléaire de Trillo est mise à l’arrêt tous les ans au mois de mai pour son entretien. C’est pour cela que nous avons eu tant de mal à réserver car tous les logements disponibles dans la région sont réquisitionnés pour héberger ces milliers d’ingénieurs, électriciens et techniciens.

La place de Trillo

Place de Trillo

Le Cifuentes tombe en cascades au milieu de la ville. avant de se jeter dans le Tage, c’est très agréable. cascade du Cifuentes à Trillo

“ Près de la cascade
Le rossignol chante
Au bord du Tage
Pêchent les pêcheurs

Sur la terre fertile
Laboure le laboureur

Les géranium fleurissent
Dans la verdure et la fraîcheur

Les beaux arbres ressemblent
Tous à de grands seigneurs

Vu de Trilllo, le monde
N’a pas la même odeur”

Pêcheur sur le Tage                             Pont sur le Tage à Trillo

Pécheur sur le Tage                                             Le pont de Trillo

De retour à l’hôtel des bains, nous nous proposons une petite trempette dans la piscine active. Ce fut très ravigorant. Nous devrions faire cela plus souvent.

Trillo Mantiel

C’est de bonne heure que nous quittons Trillo car la route sera longue et mal définie. C’est en quelque sorte l’aventure car nous sortons des sentiers balisés. Nous traversons le Tage au pont de Trillo et montons au Cerro de Las Tres Caminos.

vue de las tres caminos

Vue de las Tres Caminos

De là haut la vue est très belle sur la vallée du Tage et les bains perdus dans la verdure. Au lieu de suivre le Camino de Viana de Mondejar qui passe à proximité des Tetas de Viana qu’il est possible d’escalader

Tetas de Viana

Tetas de Viana

.Nous prenons une piste à droite qui longe la vallée du Tage par les crêtes. Au niveau de la Dehesa, nous prenons un sentier à peine visible. Le GPS nous sera ici de la plus grande utilité. Nous arrivons ainsi au pied du Cerro del Oro d’où nous avons une vue plongeante sur La Puerta.

vallée du Tage

Vallée du Tage

LA PUERTA

La Puerta

“Pour entrer dans le village, on traverse un pont de pierre, petit gracieux. Le Solana passe dessous et se glisse ensuite entre deux grandes masses de rochers en dent de scie, ou plutôt en forme de crête de coq. Le nom du village La Puerta, la porte s’explique clairement.”

PONT SUR LE SOLANA

Pont sur le Solana

“ La truite dans le ruisseau
Le coq sur l’arbrisseau
Dans la lumière printanière
Troublant l’air en cristal
Brille l’antique charbonnière
De charbon végétal”

Un petit restaurant est ouvert et nous sert un repas copieux. L’église romane restaurée nous rappèle que nous sommes toujours sur le chemin de Saint Jacques.

église romane de La Puerta

Eglise romane de la Puerta

Nous passons entre les deux masses rocheuses et prenons un sentier qui part sur la gauche qui nous conduit à Cereceda, village le plus petit et le plus inhabité de la région.

Cereceda

Cereceda

Nous y trouvons aussi une petite église romane dont le fronton a été endommagé.

Cereceda: la fontaine      Cereceda: église romane        Cerceda: église romane

La campagne plantée d’oliviers est laissée à l’abandon et la ronce et l’aubépine prennent le dessus. Une piste qui part de la route à gauche en-dessous du village nous conduit à Mantiel. Nous sommes attendus à la casa rurale La Almanzara de Mantiel. Comme elle n’avait plus de place, notre hôtesse, française d’origine, a gentillement proposé de nous loger chez elle. Nous passerons une très agréable soirée en la compagnie de nos hôtes et de celle des ingénieurs travaillant à Trillo.

Mantiel         vue sur la Mer de Castille

Mantiel                                             La mer de Castille

Carte512-4, 537-2

Mantiel Budia

De Mantiel au milieu de ses oliviers à l’abandon, nous bénéficions d’une vue superbe sur l’Embalse de Entrepenas. Son lavoir a été restauré et ses ruelles jalonnées de demeures anciennes rappelle son passé médiéval.

Fontaine de Mantiel

Fontaine de Mantiel

VUE DE mantiel

Vue de Mantiel

Le chemin part de l’église qui culmine le village, passe près de la source et nous conduit à travers bois à Chilaron del Rey, petit village également de tradition médiévale avec son église qui le domine. Nous faisons une petite halte sur la grand place avec une belle fontaine en son centre.

Chilaron Del Rey         place de Chilaron del Rey

 

Nous nous hâtons de la quitter car nous avons la désagréable impression d’être observés: tous les vieux du village sont là assis sur les bancs de pierre en train de nous regarder. En sortant du village, nous passons à coté de l’ermitage San Roque et du pilori. Nous traversons la route et prenons un chemin qui part tout droit dans la montagne. Cette montagne de grès fait penser à des fonds marins.

en quittant Chilaron del Rey

Sortie de Chilaron del Rey

Nous retrouvons la route peu avant le pont de Pareja qui traverse le Tage appelé ici Embalse( retenue d’eau) de Entrepenas. Nous sommes saisis du peu d’eau qu’il y a alors que l’eau coule de partout dans la montagne et que nous sommes encore au printemps.

vue du pont de Pareja

Vue du pont de Pareja

Nous continuerons par la route jusqu’à Duron où nous trouvons un petit restaurant pour nous ravitailler. Duron, petit village pittoresque, conserve sa grande église paroissiale avec sa porte manièriste, ses nombreuses maisons du XVI ième au XVIII ième siècle, sa fontaine baroque et son pilori.

DURON

Duron

Duron       Duron

Duron       Duron

La route de Budia passe le pas de Tirador, une gorge très étroite entre les monts Trascastillo à gauche et Castillo de Marana à droite. Nous suivons un sentier qui suit le ruisseau sur la gauche à travers les prairies et nous monte progressivement jusqu’a Budia.

Camilo nous décrit Budia d’une façon très particulière:” La place ressemble à celle d’un village maure. La façade de la mairie blanchie à la chaux est surmontée d’une charmante galerie en arcades. Huit ou dix mules, sans aucun harnachement, arrivent au trot, suivies par un grand garçon en blouse noire. Elles boivent un long moment à l’abreuvoir, ensuite elles se roulent dans la poussière les quatres fers en l’air. Un vieil homme est assis au soleil sous les portiques.”

la mairie de Budia

La mairie de Budia

église de Budia           fontaine sur la place de Budia

L’église                                                Fontaine sur la place
“Budia est une ville assez étendue, avec ses maisons anciennes et un passé probablement splendide. Les rues ont des noms nobles et sonores….et les vieux palais moribonds parlent encore avec une certaine dignité leur pierres héraldiques, leurs grands portails massifs, leurs immenses, tristes fenêtres fermées.”

Budia: écusson       ecusson à Budia        maison de Budia

Budia: le Carmel en ruine

Le carmel en ruines

Budia: vue sur les Tetas de Viana

Vue sur les Tetas de Viana

 “Pour atteindre El Olivar, il prend à travers la montagne, des sentiers, dont quelques-uns sont à demi effacés.” Actuellement, c’ est une bonne piste ( ruta 23).” El olivar est à une demi lieue de Budia au sommet de la montagne. C’est un village misérable dans un pays de loups et entouré de ravins.” Aujourd’hui, le village est coquet, complètement rénové et la vue sur l’Embalse de Entrepenas est superbe.

en quittant Budia

En quittant Budia

EL OLIVAR          EL OLIVAR    El Olivar