Le lendemain nous voilà repartis sur la déviation de la GR qui suit le camino de Canales de Ducado. Au loin on devine déjà les Tetas de Viana que nous approcherons dans quelques jours. Mais le ciel s’obscurcit et la pluie est de plus en plus menaçante. Elle se met à tomber au moment où nous traversons le rio Ablanquejo près du moulin de Huerta rendant le sol glissant.

le chemin de Canales de Ducado

Le chemin de Canales de Ducado

Canales de Ducado

Canales de Ducado

fontaine Canales de Ducado

Fontaine de Canales de Ducado

Il nous faut ensuite remonter les gorges à la verticale. Au sommet nous retrouverons une piste qui nous conduira à Canales de Ducado, village reculé assez misérable à moitié en ruine. Il ne faut pas compter sur le bar pour recevoir des sandwichs. Déçus nous rejoignons le sentier qui nous conduira à Ocentejo. Là encore au niveau de l’Altillo del Carrascal, nous perdons les marques. Nous cherchons en vain dans les quatre directions, la pluie se remet à tomber. C’est décidé, nous allons suivre les lignes électriques qui doivent forcement conduire à un village. Nous faisons l’ascension de la crête et débouchons sur des champs cultivés. Méfions nous des cairns, signaux pour les bergers qui ne peuvent pas passer là avec leurs troupeaux. Un vieux sentier nous conduit à la Fuente de Hocino puis descend en zigzagant sur Ocentejo.

Ocentjo

Ocentejo

Le village semble propret et restauré mais nous n’y resterons hélas pas longtemps car l’hôtel où nous avons réservé: Los Gancheros est contre toute attente fermé. Nous frappons à la maison d’en face qui fait aussi restaurant. Un monsieur nous dit qu’il est fermé et qu’il n’ a rien à voir avec le propriétaire d’en face qui est absent depuis 1 mois. Il se calme quand on lui montre notre papier de réservation en traitant l’autre de fou. La solution est de se rendre à Sacecorbo, 8 km plus haut. A force de palabres, il téléphone pour savoir s’ils savent nous recevoir et finit par accepter de nous y conduire. Nous l’en remercions encore. Ce soir nous aurons nourriture et gîte. Il nous dépose dans un petit bar, d’aspect misérable éclairé par des néons. La propriétaire nous propose de nous servir à manger avant de se rendre à sa casa rurale El Picozo. Aux murs sont exposés des cartes et des photos ayant trait à la spéléologie. En effet, ils ont découvert 35 km de galeries souterraines aux environs de Sacecorbo, avis aux amateurs de spéléologie qui voudraient combiner rando et passion souterraine !. La casa rurale est contre toute attente confortable et fraîchement rénovée. La propriétaire est fière de nous faire visiter l’habitation complète qui est imposante.

EL PICOZO EL PICOZO   El Picozo
Vous ne devinerez jamais qui était là ce matin au bar. Mais oui, notre “ganchero” confus et s’excusant. Il a essayé en vain de nous faxer, téléphoner à Bruxelles pour dire qu’il serait absent. Evidemment nous étions dejà partis…. Il nous propose de nous conduire à Cifuentes. Nous nous ferons déposer à 2 km de Canredondo sur le Camino du Cordono marqué jaune et blanc

Sur la route de Cifuentes vers Huetos

Sur la route de Cifuentes vers Huetos