Nous passons par les beaux villages de Flandès et de Bassanne.
Nous traversons le canal latéral de la Garonne.
A Pondaurat, au XIIIème siècle, une commanderie y fut fondée par les moines de l’ordre de Saint Antoine sur la voie de Compostelle. Cette commanderie fortifiée comporte un église et un moulin situé à proximité du pont à péage
Nous passons au-dessus de l’autoroute avant de passer par Savignac.
Nous montons ensuite à travers bois pour arriver à Auros où nous logeons à la chambre d’hôte Rouge Bordeau.
Le lendemain, nous passons la journée sous la pluie
Nous passons par Brouqueyran avec son château de Mirail (privé) et son église romane
Nous sommes heureux de terminer la journée à Bazas pour nous mettre au sec.
Nous logeons au château Saint Vincent. Nos hôtes sont très accueillants et nous partageons le repas du soir avec eux.
Nous profitons d’une éclaircie pour nous rendre à Bazas sans vêtement de pluie…Quelle imprudence!
Nous arrivons au centre de Bazas avec sa belle place à arcades avec face à nous la somptueuse cathédrale dédiée à Saint Jean Baptiste.
Nous tombons en admiration devant sa façade, véritable retable de pierre, qui a miraculeusement survécu aux différentes guerres qui ont sévi dans cette région: guerre de 100 ans, guerre des religions, révolution française.
Le tympan de droite est dédié à la Vierge Marie
Celui de gauche à Saint Pierre
Le central présente le jugement dernier avec en dessous la vie de Saint Jean Baptiste.
L’intérieur, en restauration’ est très lumineux et possède de très beaux vitraux du XIXème siècle.
Il se remet à pleuvoir et nous nous réfugions au salon de thé sur la place. La spécialité du pâtissier est de fabriquer des meringues en forme de coquille Saint Jacques.
Bazas possède sa race bovine des landes très réputée pour sa viande.
Il a plu toute la nuit et ce matin le temps n’est pas très engageant.Nous prenons l' »autoroute »pour piétons des landes sur l’ancienne voie ferrée qui est plate et rectiligne à travers les pinèdes et les bois de chênes. Je redoutais cette traversée dans une nature plate, immense, sablonneuse et de prime abord monotone. Je fut étonnée d’y trouver une vie extraordinaire: le gazouillis des oiseaux , le chuchotement des ruisseaux, les senteurs…
Nous faisons un crochet vers Beaulac pour nous ravitailler et par bonheur, nous trouvons des bancs au soleil pour pique-niquer le long de la rivière en face du moulin de l’ancienne fonderie. C’est également une halte pour les mobilhomes.
Nous nous arrêtons à Belle chasse( ancien relais de chasse) dans un beau parc arboré. Nous sommes très bien accueillis.
Nous repartons tard ce matin mais la lessive est faite et pique -nique est prêt grâce aux bons soins de nos hôtes.
Notre chemin suit l’ancienne voie ferrée jusque la gare du poteau où , j’espérais trouver de l’eau mais c’est un refuge pour chiens. Heureusement la propriétaire me remplit gentillement la gourde.
Nous retournons en arrière pour traverser l’autoroute Bordeau- Pau. Le chemin est assez pénible car les pinèdes ont été rasées par les tempêtes début 2000.
Nous passons à côté d’élevages de canards, spécialité de la région.
Nous logeons à Bourriot à la chambre d’hôte la Maillade: maison typiquement landaise avec son toit qui dépasse à l’est formant un auvent qui abrite de la pluie. Nous passons notre soirée à discuter avec notre hôtesse et Gérard, pèlerin comme nous, d’écologie appliquée car Gérard , agriculteur de métier, a eu de très graves ennuis de santé en utilisant des pesticides.
Levés tôt, nous partons à la fraiche: 4°. Notre chemin continue à suivre cette ancienne voie ferrée dont les pont témoignent de son usage passé.. Nous passons à proximité de l’église de Lugaut au milieu de nulle part. Malheureusement elle est fermée car elle renferme de précieuses fresques romanes. La végétation est très belle en cette saison: genets et ajoncs en fleurs, pinèdes à perdre de vue avec de temps à autre des chêns et des robiniers pseudoaccacia et de discrètes orchidées
Nous arrivons peu avant midi à Rochefort. son église, Notre Dame de l’Assomption se dresse devant nous. Eglise romane, elle a été transformée en forteresse pendant les guerres de religion.
La chapelle Saint Joseph avoisinante est dédiée à Saint Jacques
La ville était autrefois une ville fortifiée. Nous nous sommes amusés à en rechercher les vestiges cachés dans les maisons.
Il y a quelque vielles maison patriciennes du XVIIème siècle.
La maison du coseigneur du XVème siècle dont le blason a été détruit. C’est dans cette maison que François 1er et sa nouvelle épouse la reine Éléonore d’Autriche auraient passé le lendemain de leurs noces.
Nous continuons sur des chemins sableux jusqu’à Corbleu puis c’est à nouveau le macadam.
A Bostens, nous trouvons un accueil pèlerin bien sympathique à coté de l’église romane au clocher tour fortifié. nous profitons pour y faire une petite halte.
La chambre d’hôte de Gaillères est en face de l’église. Nous avons fait 26 Km. Comme ils sont fermés le mercredi après-midi, ils nous ont préparé un repas plateau que nous pouvons réchauffer au micro-onde.
Le lendemain, la journée s’annonce belle et le chemin jusqu’à Mont de Marsan est ombragé.
A parti de Bougue, nous suivons la voie verte.
Nous nous arrêtons place Saint Roch pour le repas de midi. Nous aurons tout le temps ensuite pour visiter la ville.
Partout, la ville est décorée des sculptures de Robert Wlerick natif d’ici.
L’église néo-classique de la Madeleine
Le quartier du théâtre
Notre soirée s’est passée agréablement avec un jeune homme en mal d’amour et de Muriel qui nous a parler d’orthorexie. « Maladie » qui doit toucher tous les gens qui veulent manger correctement pour garder leur santé. Et pour le petit déjeuner, pour bien nous requinquer, un plat du Kerala: chicorée, cannelle, gingembre,cardamone,graines de lin , courge ou tournesol avec des raisins sec, des amandes, des baies de cogi, avec des flocons de céréales ou d’azuki, une banane, le tout mis tremper la vielle dans un lait végétal.
Nous partons sans grand enthousiasme car il pleut à nouveau
En chemin, nous ne traînons pas vu le temps. nous arrivons tôt à Saint Sever, ville fortifiée qui domine l’Adour.
Nous arrivons ce 1 mai dans une ville désertée. tout est fermé même l’hôtel Lafayette où nous avons réservé. Seul le café sous les arcade sur la place est ouvert. Le patron nous réconforte en nous disant qu’il va revenir.
En attendant , nous nous rendons à l’église romane sur la place. Elle faisait partie de l’abbatiale édifiée en 988.
L’intérieur invite à la méditation
Nous admirons les chapiteaux historiés sculptés avec finesse.
Puis nous faisons le tour du cloître du XVI ème siècle récemment rénové
Dans le petit musée y attenant nous trouvons une reproduction du Beatus de Saint Sever: ouvrage du XIème siècle avec les commentaires illustrés de l’apocalypse.
Le portique nord est également fort intéressant malgré qu’il a été martelé: Au centre , le Christ dans une mandorle, un séraphin à a gauche, un chérubin à sa droite. A gauche, un ange invite Saint Jean à se prosterner. A droite Saint Michel et le dragon.
Sur ces entrefaites, l’aubergiste est de retour et nous ouvre son hôtel mais nous annonce qu’il ne ferra pas à manger ce soir.
Nous voilà confinés dans une chambre sans confort, sans fenêtre donnant sur l’extérieur et d’une propreté douteuse.
Heureusement que nous avions acheté des sandwichs ce matin en partant sinon nous n’aurions rien eu à manger.
Nous nous réveillons le matin sous un rayon de soleil. La ville prend un tout autre aspect d’autant plus que c’est le jour du marché (samedi).
Nous passons devant l’abbaye des Jacobins fondée au XVIIème siècle qui garde quelques vestiges de sa splendeur passée. Elle abrite le refuge des pèlerin où nous aurions mieux fait d’aller loger: j’aurai pu nous faire un repas avec la nourriture lyophilisée que je prends toujours avec nous pour les coups durs.