Ce 26 avril ,nous partons de Charleroi pour Santander qui n’est qu’à deux heures d’avion. Nous logeons à l’hôtel Baya non loin de la gare d’autobus.

Ce 27 avril, nous avons toute la matinée devant nous pour nous promener au cap de la Magdalena où la ville a fait construire au début du XX ème siècle un château de villégiature pour les rois d’Espagne.


Nous avons une petite surprise ce midi au restaurant: Nous avons pris des santiago pensant que c’était des coquilles St Jacques, mais non; il s’agit d’escalopes panée fourrées de jambon-fromage style saltimboca revue à la mode Cantabrique avec le fromage local, néanmoins, cela était très bon.
A 15 heure 30 nous prenons le bus pour Oviedo qui s’arrête aux endroits où nous sommes passes l’an passé: St Vicente de la Barquera, Ribadesella.
Arrivés à Oviedo , nous suivons le chemin de St Jacques jusqu’à notre hôtel: Monumental Naranco avec un bon rapport qualité prix.
Le 28 avril: 15.52 km
Comme l’étape que nous avons prévue est courte,nous retournons à Oviedo à la cathédrale poser le cello sur nos crédentials.



Nous quittons l’hôtel à 13 heure 30
Le chemin est facile à trouver: il est bien marqué avec ses coquilles incrustées dans les pavés.


Nous quittons rapidement Naranco pour prendre des petits chemins pleins de charme ponctués par les cloches des vaches et le chant des grillons.
Nous avons de très belles vues sur la chaine des Picos de Europa.


Nous passons par la petite chapelle de Santa Maria del Carmen où il y a des bancs pour jouir du cadre bucolique.

Puis c’est la petite église romane de Santa Maria de Lloriana qui a souffert du temps.


Petit arrêt à Bolquina où il ya un bar restaurant: il est question de se désaltérer car la montée va être rude.
Nous quittons la route pour prendre un chemin qui descend alors que nous devons monter car nous descendons vers la rivière pour traverser le pont de Gallegos

Puis nous remontons à travers bois jusqu’au col de El Escamplero d’où la vue est grandiose.

Nous logeons à El Tendeon de Fernando, endroit très agréable


Le 29 avril: 17km13
Encore une belle journée ensoleillée en perspective avec la brume qui stagne encore dans les vallées


Premono,village à peine habité à l’heure actuelle, disposait au moyen-âge d’un hôpital dont subsiste la chapelle Sainte Anne du xv ème siècle

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En chemin: le bar Dylsia fait en même temps restaurant et magasin,à 150 m du chemin.Un peu plus loin à Penaflor nous trouvons un bar restaurant très animé avant de traverser le pont moyenâgeux. Celui-ci est construit au niveau du défilé sur le rio Nalon

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Le village est très pittoresque avec son église San Juan et son portique roman

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Nous arrivons enfin à Grado

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La ville se meurt; l’ancienne usine a été transformée en musée ethnographique.
Il subsiste quelques palais des Indianos dont celui de Valdecarzana, dommage que l’on ait construit en face d’horribles immeubles qui actuellement sont dans un état délabré.

Le 30 avril 23 km.
La journée commence « bien »: nous avons oublié les clefs à l’intérieur de la chambre et nos sacs à dos sont à l’intérieur. Pas moyen de partir.
Après ce contre-temps, nous partons avec la pluie. En fait, nous allons passer la journée à mettre et retirer nos capes et nous marchons contre le vent. Il va même grêler.
La montée est assez raide jusqu’à El Fresnu.



L’église du monastère sonne au moment de notre passage. Cet instant est assez surréaliste dans ce désert.
Puis, c’est une longue descente jusqu’à Cornellana, petite ville animée où l’on peut boire et manger.
A la sortie de la ville, on découvre le monastère de San Salvador de Cornellana cédé aux moines de Cluny en 1122. L’église romane a une façade baroque

Nous franchissons le pont de Casazorina

Nous terminons la journée à Salas.

au centre ville: la colegeta de Santa Maria(1549) de style gothico-renaissance asturien

Le palais des Valdes fondateur de l’université d’Oviedo

Le 1 mai; 23 km

Le vent glacé de face, nous montons graduellement dans la vallée qui rétrécit de plus en plus jusqu’au col.

     

Nous arrivons à La Espina sous une pluie glacée. Un agriculteur nous dit qu’il a même neigé la veille.

Nous nous réfugions dans un accueil pour pèlerins le temps que cela passe (machines automatiques).

A la Pereda, nous nous rendons au dernier bar avant l’étape. A 13 heurs, il est plein comme un œuf et il n’y a plus de places assises mais leurs sandwich sont tellement appétissants. Sinon, il y a un supermarché à côté où l’on trouve des fruits frais.

Chapelle del Christo de los Afligidos

Après nous retrouvons le calme dans un chemin creux à l’abri du vent.

Le chemin fait un détour vers El Pedregal où dans un horeo restauré, on peut également se ravitailler aux machines automatiques.

En chemin, nous surprenons un groupe de cigognes. Elles commencent à installer dans la région où elles trouvent une nourriture abondante

Le chemin pour Tineo nous semble interminable car on découvre la ville au dernier moment derrière la colline.

On passe à côté de l’ermitage Saint Roch, reminiscence de nos ancêtres francs qui passaient par là.

     

Nous prenons la rue Saint Roch d’où nous avons une vue superbe sur le massif montagneux. Elle nous mène au vieux Tineo plein de charme puis nous descendons vers le cœur de l’ancienne ville. Nous logeons à l’hôte refuge Palacio de Meras, récompense de notre étape et la vue!

Le 2 mai 16.63 km

Enfin une belle journée sans vent, le chemin est à flanc de montagne sous les bois avec de belles vues.

Nous faisons un petit détour vers le monastère cistercien de Obona ( eau bonne) avec son église romane du XII ème siècle. L’endroit est désert et plein de mélancolie a connu une heure de gloire au temps des grands pèlerinages jacquaires du moyen-âge.

De Villaluz à Campiello, nous suivons la route.

Nous logeons à la casa Hermina mais le refuge en face est plus calme.  Notre consolation, est que notre chambre donne sue le paysage  et qu’au repas du soir nous recevons un cocido asturien bien préparé et copieux

Le 3 mai: 18.4 km

Nous traînons un peu ce matin à cause du brouillard.

Nous ne suivons pas longtemps la route. Nous prenons des chemins qui montent et descendent en rejoignant par moment la route. c’est une belle campagne d’élevage avec des maisons plus massives

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Chapelle St Roch de Porciles

Nous avons deux cols à passer: l’Alto de Porciles où nous pouvons manger et boire et l’Alto de Lavadoira

   

Puis le chemin descend vers Pola de Allande.

Pola de Allande est le témoin de l’important apport des Indianos par exemple la villa Rosario de style montagnard.

Villa Rosario

Villa Rosario

monument aux émigrants

Nous logeons à l’hôtel  Nueva Allandesa

Le 4 mai: 20.67 km

Nous partons sous la brume et faisons 1 km de route avant d’arriver au chemin qui monte graduellement en suivant la vallée jusqu’au col de Palo

Le col de Palo est le sommet du Camino Primitivo avec ses 1146 m d’altitude.

C’est à cet endroit que nous rejoignons les pèlerins qui sont passés par los  Hospitales. Heureusement , nous avons fait embarquer nos sacs en taxi jusqu’à l’étape suivante car la descente est rude et glissante jusqu’à Montefurado, localité dont l’origine était un hôpital.

L’endroit est désertique avec sa lande à bruyères en fleurs.

A Lago l’église Santa Maria du XVIII ème à coté de laquelle un vieil if est considéré comme monument vu ses dimensions.

Nous attendions cette étape avec impatience car nous n’avons plus d’eau pour nous désaltérer. Mais à notre grande déception le bar est fermé pour cause de santé de la propriétaire. C’est là que la solidarité entre pèlerins joue: un portugais qui accompagne des cyclistes nous donne deux bouteilles d’eau fraîche qui sont les bienvenues.

Cela nous donne le courage de continuer jusqu’à Berducedo où nous avons fait conduire nos sacs à la casa rurale Camino antiguo.

C’est un petit village montagnard aux maison en pierre avec leurs toits de lauzes.

Le village est envahi de pèlerins: allemands, australiens, portugais et même un russe qui connait bien la Belgique.

Le 5 mai:19.3 km

A 7 heure du matin, de notre chambre , le ciel nous augure une belle journée:ciel limpide avec un petit nuage rose.

A notre départ, le ciel est menaçant et il y a un grand vent glacé.

Nous recevons notre premiere rincée à Mesa jusqu’au sommet sous les éoliennes.

 

Puis le temps se remet. Voici une petite chapelle au milieu de nulle part car c’est encore un vestige d’un ancien hôpital pour pèlerins.

Puis, c’est une longue descente à travers bois qui vient de flamber: cela sent encore le cramé.

Au barrage, nous retrouvons la route. Après 1 km de montée, nous voilà à l’Hôtel de Grandas de Salime où nous restons manger avant de continuer.

La montée jusqu’à Grandas de Salime se fait au 2/3 sur la route et 1/3 à travers bois avec de très belles vue.

rucher asturien

Rucher Asturien entouré d’un mur pour protéger les abeilles des ours

Nous logeons à la maison Labera juste en face de l’église St Sauveur avec des vestiges romans et so retable baroque.

Cela vaut la peine d’aller visiter le musée ethnographique: un village y est complètement reconstitué, mémoire du temps passé avec sa multitude d’objets de tous les jours.

Nous sommes seuls à l’hôtel mais nous avons retrouvé d’autres pèlerins au repas du soir avec qui nous avons passé une agréable soirée: une russe, un danois, un australien, un allemand et d’autres ….

Le 6 mai

Ce matin nous sommes seuls sur le chemin. Nous passons devant quelques petits ermitages ruraux.

Le paysage est époustouflant

Première montée vers Castro, où l’auberge est très propre. Nous n’en pouvons déjà plus avec nos sacs. Nous les confions à un taxi qui les conduira à Fontesagrada, notre étape.

Le Castro celte n’est pas loin du chemin. D’autres curiosités sont dans les parages: des pétroglyphes, des mines aurifères exploitées par les romains.

Penafuente: son église et son lavoir

Nous continuons notre ascension jusqu’à l’Alto de Acebo(1030 m). Entre le ciel et les éoliennes, comme le paysage est beau!…

Nous franchissons la » frontière » de la Galice

Au col de Acebo, nous devons trouver un bar pour nous ravitailler et nous désaltérer: hélas, il est fermé.

Le chemin devient une piste bien damée, un vrai autoroute pour pèlerin:J’y avance avec aisance. Après Fonfria, on annonce un restaurant; les 4 vents. effectivement, celui-là est ouvert. Hélas, un peu tard sinon, il aurait fait l’affaire.

Après Sylvana, Le chemin fait la nique à la route: il suit les crêtes alors qu’elle zigzague

Encore une petite chapelle dédiée à Ste Barbara

Fontesagra est devant moi: moche mais majestueux. C’est le dernier round: il faut redescendre au col puis tout remonter.

Nous logeons à la pension Malona: petit hôtel rural un peu à l’écart de la ville qui est de toute façon moche mais par contre la vue vers l’occident….