Nous continuons ensuite sur le macadam jusqu’au Pont de Dognon où la pluie reprend de plus belle. Nous nous réfugions à l’hôtel en face du pont le temps que le gros de l’averse passe.
Pont de Dognon
Puis nous repartons à travers bois. Nous arrivons à Chatenet en Dognon complètement trempés. L’hôtel restaurant est fermé. Heureusement l’épicerie bar du village sert des repas. Nous attendons que la dernière grosse douche finisse puis nous repartons par de petits sentiers qui montent et descendent. Nous arrivons à Saint Leonard de Noblat au moment où le ciel s’éclaire.
Saint Leonard de Noblat
Le clocher pointe à l »horizon
Nous trouvons refuge au gîte communal en face de la basilique Saint Leonard. Nous y trouvons tout le nécessaire pour nous remettre en état.
Les rues de Saint Léonard
Maison typique
La collégiale Saint Léonard
Le porche
Le clocher
Le porche du clocher est décoré de sculptures
Sculpture du porche
sculpture du porche
Les chapelles rayonnantes
la nef
Chapiteau à décor végétal
le choeur
La voute
Monument dédié à Gay Lussac natif de la ville
Nous décidons par ce temps humide et froid de passer une journée sans sac: nous allons visiter Limoge et puis nous prendrons un autre itinéraire. A part la porcelaine de Limoge, je ne connais rien de cette ville si éloignée des circuits touristiques
Four à porcelaine
Nous prenons le bus pour Limoge à 8 heures du matin. Le bus nous dépose place Jourdan du nom de ce général d’origine limogeoise qui a gagné la bataille de Fleurus lors des campagnes napoléoniennes.
Maréchal Jourdan
A pied , nous serions arrivés par le pont Saint Etienne sur la Vienne emprunté depuis des siècles par les pèlerins.
Le pont, voie des pèlerins
Le pont Saint Etienne
Puis, nous montons la rue du pont où se trouve la maison natale du Maréchal Jourdan.
Rue du pont Saint Etienne
Le pavement est constitué de gazettes; boites de terre utilisées pour la cuisson des porcelaines
Elle nous conduit au jardin épiscopal qui consiste à une succession de terrasses qui nous mène finalement à la cathédrale Saint Etienne.
Le jardin épiscopal en terrasses
Vue arrière de la cathédrale
Le palais épiscopal et la cathédrale en arrière plan
Le clocher haut de 62 m
La partie romane comportant le porche et les deux premiers étages a été masquée lors des travaux de renforcement du XIVème siècle
Chapiteau roman dans le porche
La nef gothique
Le jubé renaissance+
Décor à la fois païen et chrétien
Vitraux
Verrière du XV ème siècle
La rosace
Façade avec le superbe portail Sain Jean véritable dentelle de granit de style gothique flamboyant
De là , on accède à la ville qui détient des vestiges de différentes époques de son histoire, le tout dans un ensemble architectural assez disparate.
Ancien collège des jésuites avec sa façade XVIIème
Ancienne chapelle du collège
Pavillon du verdurier
art nouveau
Eglise Saint Pierre du Queyroix
Vitrail en grisaille
Vitrail avec Saint Jacques
Ancien hôtel particulier de la Peyrière du XVIIème
Eglise Saint Michel des lions Elle détient les reliques de Saint Martial, premier évêque de Limoge
Le porche est encadré de deux lions gallo-romains
Vitraux
L’hôtel, véritable dentelle de pierre
La nef gothique
Les halles place de la Motte
Palais de justice Place de l »Aine
L’ancienne arène romaine. Boucher d’Orsay les fit combler au XVIIIème siècle pour créer une promenade ombragée aux « gens de qualité »
Vue des jardins d’Orsay
Au centre du quartier des bouchers, la Vierge de Piété
La chapelle Saint Aurélien patron des bouchers fut construite pour abriter ses reliques
A l’intérieur, elle a gardé toute son âme
Détail du calvaire devant la chapelle
Nous allons éviter Limoge en rejoignant le GR. Après avoir quitté Sajnt Léonard de Noblat, nous suivrons notre itinéraire marqué par les coquilles jusqu’à Feytiat.
Le pont sur la Vienne bordée de vielles maisons
Un moulin
Vue sur Saint Leonard
Les belles limousines
Vue sur Limoge dans le fond
En chemin nous trouvons par bonheur un petit restaurant à Aureil. Il est bondé car leur cuisine est succulente
L’église d’Aureil
Saint Gaucher y fonda un prieuré au XIème siècle
actuellement propriété privée
Son portail gothique de style limousin
En chemin
Nous suivons ensuite les marques rouge et blanc du GR. A partir de Mas Saint Gauthier, nous sommes pris dans une circulation infernale surtout après le passage de l’autoroute. A cet endroit se trouve un zoning commercial (décatlon, Mac Donald…) C’est avec peine que nous traversons .Après la sellerie des âges , nous retrouvons la tranquillité du chemin.
Un manoir
L’église romane de Solignac
Solignac, est dans un creux. Nous découvrons après le dernier tournant l’église de l’abbatiale. Elle est de de toute beauté.
Chevet puissant d’où saillent trois absidioles rayonnantes. Frise continue d’arcatures aveugles
Vue latérale
Décors en façade
Le portail nord
Nous logeons à l’hôtel en face: le Saint Eloi. Tenu par des anglais , il est très confortable et la cuisine home made goûteuse et originale comme par exemple le ragoût d’escargots aux châtaignes. En fait Saint Eloi avait reçu du roi Dagobert la Villa Solemniacum pour y fonder son monastère.
Hôtel Saint Eloi
Nous commençons la journée par la visite de l’église qui est très lumineuse et donne une impression de puissance.
Large nef unique formée de deux travées sous coupole
Nous admirons de curieuses stalles du XV ème siècle.
Nous sommes happes par la beauté du village.
Façade de l’église
monastère
Maison à colombages
Nous passons le pont roman puis nous montons au sommet du plateau d’où l’on jouit encore de belles vues sur Limoge.
Le pont roman
Une curieuse fontaine
Héron
A Reynac nous prenons la route derrière l’église puis la route à gauche vers champs perdu. Là prendre à droite vers la Judie Où nous retrouvons les marque du chemin.
Nous nous trouvons face à face avec le château de Saint Martin le Vieux.
Château de Saint Martin le Vieux
L’église de Saint Martin le Vieux possède encore une façade romane
Nous logeons à la chambre d’hôte chez Monsieur et Madame Guindre. Ils élèvent des chèvres avec le lait desquelles ils font un fromage délicieux. Nous passons une agréable soirée en compagnie de pèlerins du Jura.
La maison d’hôte
