A Portugalete, nous rencontrons un pèlerin qui nous renseigne le restaurant Paxtin avec son très bon menu pèlerin.

L’ancien quartier est tout en pente.

Au bord du rio Nervion, de nombreux palais et hôtels furent construits a XIX ème siècle, ce qui donne un aspect pittoresque au port.

Le puente colgante inauguré en 1893 relie Portugalete à Getxo. C’est le plus ancien pont transbordeur du monde. Sa nacelle glisse d’une rive à l’autre.

       

Nous reprenons le chemin vers La Arena. Nous suivons l’ancienne voie de chemin de fer des mines transformée en voie verte. Nous aurons de l’asphalte tout le long du chemin. A la sortie de Portugalete, nous passons sur des viaducs qui surplombent l’autoroute.: nous y comptons 14 voies, autant dire que le boucan y est infernal.

Arrivés à La Arena, nous ne trouvons pas de place à l’apparthôtel, on aurait dû réserver.

La plage de La Arena

Nous trouvons une dernière place à l’hôtel Muskiz à El Haya en dehors du chemin. Pour y arriver nous devons prendre le bus. Chose amusante, ce soir, les tables au restaurant sont toutes dressée dans le même sens, championnat de football oblige.

Nous nous levons très tôt pour reprendre le bus vers La Arena. Seulement, on nous a renseigné une mauvaise heure: il ne passe qu’à 9 heure, il faudra l’attendre….

Nous longeons la plage de La Arena vers Pobena où il y a une forte montée d’escaliers pour atteindre la voie verte des mines qui longe la côte. Certaines installations des mines sont encore visibles.

Pobena

            La plage

         le mines

       

Peu avant Onton , le chemin est fort dégradé

   on aurait pu prendre un itinéraire plus court

Onton

 

Après Onton,  nous devons suivre la nationale sur une forte montée sur 4 km: nous traversons 4x l’autoroute.Puis nous redescendons vers Miono. Peu avant de l’atteindre nous prenons une piste qui mène à la plage  puis nous remontons vers une petite baie: El Acebo où nous pouvons boire et manger.

Miono

            

Nous suivons le chemin du cap d’où l’on jouit de belles vues sur Castro de Urdales. La descente est délicate et déconseillée  par temps de pluie. Nous aboutissons à la plage de Brazona. C’est une très belle promenade bordée d’ancien immeubles jusqu’au port.

       

         

Nous logeons à la pension Seto dans la vielle ville près du port.

Castro Urdales est un ancien port de pécheurs.

Le château phare et l’église de Sainte Marie de l’ascension dominent le port.

           

Sainte Marie du XIIIème siècle est le monument gothique le plus important de la région.

           

La pierre rongée par les embruns

Le château phare

Ruine de l’église romane de San Pedro

Ermitage Santa Ana

Le pont roman

Ce matin, nous ne retrouvons plus les marques. On nous renseigne un chemin plus court mais moins agréable car c’est une piste qui longe l’autoroute très bruyant: après la plage d’Ostende,virer à gauche entre l’hôpital civil et la place de toro, après la place de toro, virer à gauche par la rue Servas de Jesus. Il n’est pas fléché. Les chemins se rejoignent juste avant le passage sous l’autoroute.

Plage d’Ostende

Jusqu’à Ilares, ce sont des petits chemins qui suivent la côte.

     

              

D’Ilares à Pontarron de Guriezo nous devons suivre la nationale sur 5 km. La suite est du même style jusqu’à Laredo: route nationale coincés entre la route et la rampe métallique. Il y bien un détour par la montagne par Liendo qui est à 6.8km mais nous ne sommes pas sûrs de pouvoir y trouver à loger. Nous décidons de prendre le bus( horaires 10 H 30, 13 H 45, 17 H 45)

Arrivés à Laredo, nous suivons la plage pour prendre la navette qui traverse le ria jusqu’à Santona mais à notre grande déconvenue , il n’y en a pas au mois d’avril après 14 H 30. Nous sommes avec un américain et une allemande dans le même cas. Nous reprenons un bus pour retourner à Laredo puis nous prenons ensemble un taxi pour Santona.

Laredo: C’est dans ce petit port que Charles Quint débarqua en 1556 pour rejoindre le monastère de Yuste

         La plage de Laredo.

Santona en face

         annonce erronée

Nous logeons à la pension central ( le propriétaire est un marseillais). A l’office du tourisme, c’est un étudiant français qui y travaille, cela fait plaisir de pouvoir parler de temps en temps français.

Santona est la capitale de l’anchois: ses conserves sont réputées dans toute l’Espagne.

Le Ria

paseo maritimo

Monument à D Luis Carrero Blanco, navigateur cartographe du XV ème sècle qui dessina la première carte du monde

Santana fut occupée pendant 6 ans par l’armée de Napoléon qui construisit un fort à l’entrée du port.

Le fort Saint Martin

Le général  Charles Lameth, gouverneur de Santona capitula le 28 mai 1814

         

Il ne faut pas oublier l’église de Santa Maria de Puerto datant du XIIIe siècle sous le règne d’Alphonse I roi des Asturies.

       

      

Il faut admirer le retable de San Bartolomé, oeuvre d’un artiste flamand.

Les marais

A la sortie de Santona, on longe la plage de Berria, à la fin de la plage, le chemin monte dans les falaises: chemin raide et délicat à ne faire que par beau temps. Il y a une variante par la route plus courte.

         

 

 

Descendre sur la plage de Naja puis traverser le Ria par le pont roman. A Naja , on trouve tous les services.

        

La plage de Naja

      

Après, le chemin suit tranquillement la campagne ponctuée d’îlots d’urbanisation.

A Muerelo, nous trouvons une auberge de pèlerins non renseignée dans notre guide. Elle est flambante neuve. L’endroit en pleine campagne est très agréable. Nous la partageons avec des français. Le  prix 12 Euros par personne nous semble raisonnable par contre le repas à 10 Euros est surfait pour une soupe à l’oignon qui est une vraie lavasse, une paella avec deux , trois moules( on les a comptées), un yaourt du vin et de l’eau.

Il y a moyen de trouver mieux au village suivant ou au camping un peu plus loin.

Nous commençons la journée avec la mauvaise humeur. Deux françaises et un allemand ont réveillé toute la chambrée en se levant à 6H 30 alors qu’il était bien affiché sur la porte de ne pas se lever avant 7 H (horaire du refuge). Le petit déjeuner, n’en parlons pas:1 nescafé (1 Euro), une madeleine(1 Euro): une vraie arnaque.

Au lever du soleil

C’est le ventre creux que nous partons tôt. Nous rejoignons Gueimes par la route( plus court).

Gueimes

      Santander au loin

A Galizano, nous trouvons de quoi satisfaire notre appétit: la chocolaterie le long de la route.

A partir de là, nous ne suivons pas les indications de notre guide  qui suit la route très circulante jusqu’à Som0. Nous prenons le chemin fléché du littoral plus long. Nous longeons les falaises avec des vues spectaculaires sur les plages à surf. La mer est démontée, le petit vent est glacé et par à coups nous recevons un grain.

Langre

Plage de Langre

          

          

         

           

Nous descendons ensuite sur la plage de Loredo que nous suivons jusqu’à Somo. On peut aussi passer par les dunes mais c’est plus fatigant.

Il y a quelques obstacles pour arriver à la plage

            

A Somo, nous logeons à l’hôtel Las Dunas pour 50 Euros petit déjeuner compris( très bon rapport qualité prix).